Sans commentaire.

Le Bourreau va prendre ses clics et ses clacs et voir dans le Sud s'il fait bon vivre.
C'est Quasi Parfait qui va en faire des bonds de cabri tellement il sera content.
Moi je vais le regarder partir, s'envoler vers de nouveaux ptits culs tous bronzés, et me dire qu'il tourne une page.
Comme s'il ne l'avait pas déjà tourné.
Parfois j'y pense avec un soupir. Je l'ai aimé comme il n'est pas permis d'aimer.
Pour rien au monde je ne troquerai mon bonheur actuel contre ce qu'il m'a fait vivre.
Mais parfois...
Parfois je me souviens.
Il suffit que je regarde un peu trop dans le noir de ses yeux et je me dis putain de merde c'est dingue comme on oublie pas.
Son amour m'a marqué au fer rouge.
Je le maudis pour le mal qu'il m'a fait mais je le vénère pour la force qu'il a déclenché en moi.
Et pourtant il est fourbe.
Il manie le mensonge comme je manie le rouge à lèvres.

A la perfection.

Comments

[larouquine]

Ouais ben moi je reconnais très bien ce que tu dis...
Pas plus mal qu'il s'éloigne, si?

[Petiteflo]

Oui... il y a des plantes carnivores qui nous font croire qu'on est des mouches...

[Karma]

Cool! Tu me fileras son numéro? Entre pervers narcissiques... ;-)

[Cerizzz]

Je suis d'accord avec LoganSan, les femmes sont pareilles, on peut être aussi très dur et faire énormément souffrir.
Allumette ce que tu écris me rappelle vraiment des souvenirs, tu as tout le talent et toute l'émotion pour écrire et toucher le lecteur, quand tu parle du Bourreau tu réussis à faire rejaillir une période de ma vie.
Je suis comme toi, je l'ai aimé à un point que je pensais impossible, et j'en ai souffert à un point que je pensais tout aussi impossible...

[tt-ptit-inconnu]

voir pire ...