Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog de l'allumette
11 novembre 2006

Comme un goût de tabac froid.

En arrêt maladie depuis plus longtemps que prévu, mais toujours pas sous médocs, mes journées sont rythmées par la redif de Plus belle la vie, les redifs de Beverly Hills à peine démodées et le film culte de l'après-midi sur M6: Un Jour, Une Histoire.
A part mater la télé que fais-je de mes longues journées? Je dors. Ah ça pour dormir, faite moi confiance, j'en écrase.
Le reste du temps je petit déjeune des Krispolls et du Nesquick, que j'en ai même perdu 2 kilos à ce régime là, je joue avec mon nouveau chaton blanc qui porte un nom d'alcool, je lis et je prend des bains en me faisant des masques au concombre.
Parfois je vois un ami qui ne travaille pas. Alors on papote de tout, de rien, de rien surtout et il repart souvent un peu interloqué mais rassuré quand même. Je suis très forte en fait en dehors de mes crises.
Le soir je vois Quasi Parfait, élément déclencheur de mon mal être, que j'aime de tout mon coeur mais qui est quand même Le Plus Nul du Monde. Alors on s'engueule bien une fois sur deux et huit fois sur dix c'est de sa faute, je désespère beaucoup et puis j'essuie mes larmes et je me force à relativiser.
Je vois un psy aussi. Qui me demande de faire des liens entre mes réactions présentes disproportionnées et ce que j'aurai pu vivre petite.

Petite j'étais qui?

Mouais.

J'ai un problème d'ordre affectif, je perds mes moyens quand l'autre ne se mobilise pas pour moi, je pète les plombs quand je me sens abandonnée, j'ai un besoin démesuré d'être rassurée, sécurisée, protégée.

Parait que ce qu'on rejoue dans nos histoires sentimentales c'est la relation qu'on a eu avec notre mère.
Bah je suis pas dans la merde.

Pas de jeux de mots, pas de poésie, pas de légèreté dans ce post. Merci pour vos mails. Simplement n'ayant pas d'ordinateur chez moi j'ai un peu de mal à voguer sur le net.

Publicité
Publicité
Commentaires
D
J'ai un problème d'ordre affectif, je perds mes moyens quand l'autre ne se mobilise pas pour moi, je pète les plombs quand je me sens abandonnée, j'ai un besoin démesuré d'être rassurée, sécurisée, protégée.<br /> <br /> ..je crois que cette phrase est ce qu'il pourrait me résumer au mieux je suis sans doute plus jeune que tous ceux qui postent, donc pas la même expérience que vous mais quand même certains points communs.Et oui vaut mieu opter pour un psychiatre qu'un psychologue, le psychologue, ça coute..et ça devrait pas quand on y pense!je lis ce blog depusi en fait un petit moment et je msuis dis qu'il fallait que jme décide à y laisser quelquechose, surtout sur cet article<br /> jte souhaite que du bonheur
L
J/C > "Et je pense que tu sais que non, ça n'aide pas."<br /> Ca dépend de ce que tu entends par aider. <br /> Il ne suffit malheureusement pas de se connaitre pour changer sa façon d'être, sa façon d'agir et de réagir. Mais ça aide quand même beaucoup à se sentir mieux dans ses basquettes de savoir pourquoi on en est arrivé là.<br /> <br /> Après il n'y a qu'en abandonnant ses vieilles habitudes au profit de nouvelles plus adaptées, que par l'apprentissage de nouvelle manière d'agir et de réagir aux événements que l'on peut réellement changer sa vie. C'est un processus qui prend du temps et qui demande des efforts. Il faut savoir être patient et persévérant. Mais ceux sont toutes ses petites victoires de la vie qui nous aménent cahin caha à tracer notre chemin vers le bonheur.
J
Bon, les psys je crois que tu connais déjà pas mal. Je crois aussi que tu TE connais pas mal. Et je pense que tu sais que non, ça n'aide pas.<br /> <br /> Donc, je ne te donnerai aucun conseil, psy, pas psy, parce que j'en sais fichtre rien.<br /> <br /> Mais je suis contente de te lire parce que je me demandais quand même ce qui se passait.<br /> <br /> je t'embrasse
F
et bien des news c'est chouette même si le sujet est sérieux.<br /> <br /> Je pense qu'une démarche avec un psy est constructive dans la mesure où elle nous aide à nous regarder nous et notre histoire et de comprendre nos mécanismes de fonctionnement. Comme dirait un proverbe africain : quand tu ne sais pas où tu vas regarde d'où tu viens.<br /> Et oui, en remontant les enchainements de causes-conscéquences, on comprend pourquoi on est là où l'on est aujourd'hui et que l'avenir nous appartient.<br /> Sinon je me souviens de quelques mots où l'amour était trés présent :<br /> "Elle se mettait de la poudre et alors son visage brillait.<br /> Curieuse, je lui disais "Maman! Pourquoi tu brilles?"<br /> Ma mère, humble comme tout, me répondait simplement: "Parce que je suis une étoile!"<br /> Et l'enfant d'une étoile n'est il pas une étoile ?<br /> C'est cette lumière interne qui éclaire et conduit ceux qui sont proches de nous, qui les améne à évoluer et à choisir de changer.<br /> <br /> ++
L
@Lallumette - "Parait que ce qu'on rejoue dans nos histoires sentimentales c'est la relation qu'on a eu avec notre mère."<br /> Quelque part, oui. On utilise toujours le même mode de fonctionnement avec les gens parce que sa connaissance, sa prédictibilité nous rassure et que l'on arrive pas à en imaginer d'autres, même si l'on sait qu'il nous méne quasi-systématiquement à l'échec ! :(<br /> Il n'est pas facile de prendre de nouvelles habitudes, d'apprendre à réagir autrement face aux autres. Cependant crois-moi, c'est possible (via une TCC par exemple). Alors surtout ne perd pas espoir et continue de te battre contre toi même.
Blog de l'allumette
Publicité
Blog de l'allumette
Derniers commentaires
Publicité