Comme un goût de tabac froid.
En arrêt maladie depuis plus longtemps que prévu, mais toujours pas sous médocs, mes journées sont rythmées par la redif de Plus belle la vie, les redifs de Beverly Hills à peine démodées et le film culte de l'après-midi sur M6: Un Jour, Une Histoire.
A part mater la télé que fais-je de mes longues journées? Je dors. Ah ça pour dormir, faite moi confiance, j'en écrase.
Le reste du temps je petit déjeune des Krispolls et du Nesquick, que j'en ai même perdu 2 kilos à ce régime là, je joue avec mon nouveau chaton blanc qui porte un nom d'alcool, je lis et je prend des bains en me faisant des masques au concombre.
Parfois je vois un ami qui ne travaille pas. Alors on papote de tout, de rien, de rien surtout et il repart souvent un peu interloqué mais rassuré quand même. Je suis très forte en fait en dehors de mes crises.
Le soir je vois Quasi Parfait, élément déclencheur de mon mal être, que j'aime de tout mon coeur mais qui est quand même Le Plus Nul du Monde. Alors on s'engueule bien une fois sur deux et huit fois sur dix c'est de sa faute, je désespère beaucoup et puis j'essuie mes larmes et je me force à relativiser.
Je vois un psy aussi. Qui me demande de faire des liens entre mes réactions présentes disproportionnées et ce que j'aurai pu vivre petite.
Petite j'étais qui?
Mouais.
J'ai un problème d'ordre affectif, je perds mes moyens quand l'autre ne se mobilise pas pour moi, je pète les plombs quand je me sens abandonnée, j'ai un besoin démesuré d'être rassurée, sécurisée, protégée.
Parait que ce qu'on rejoue dans nos histoires sentimentales c'est la relation qu'on a eu avec notre mère.
Bah je suis pas dans la merde.
Pas de jeux de mots, pas de poésie, pas de légèreté dans ce post. Merci pour vos mails. Simplement n'ayant pas d'ordinateur chez moi j'ai un peu de mal à voguer sur le net.