Le lundi c'est comme ci

12 mars 2007

Après neuf week-ends de merde, j'ai fait mentir le dicton que je venais d'inventer "jamais neuf sans dix", car j'ai passé un très bon week-end. Oui oui.
Un vendredi soir entre amis de loooongue date, à bouffer des crêpes et à finir en cobaye pour un apprenti photographe.

Samedi j'ai dévalisé la Fnac en achetant que des bouquins particulièrement traumatisant. J'achève à peine l'histoire de Camille Claudel (merci à celle qui m'a conseillé le bouquin de Delbée) et je commence la biographie de Marilyn Monroe. A force de lire les archives de Mélie la psy, que voulez-vous, je n'adopte que des lectures névrosées, autrement je m'endors.
Après ça Quasi Parf' et moi avons fait une razzia au Monop, voilà bien une de mes activités préférées (contrairement au Maniac qui déteste par dessus tout cela). J'adore faire les courses alimentaires. D'abord je joue avec le caddie en m'appuyant dessus de façon à ce que mes pieds ne touchent pas le sol et j'essaie de faire le plus de mètres possibles ainsi agrippée au caddie, comme Mary Poppins.
Ensuite si vous fréquentez les Monop vous serez d'accord avec moi pour reconnaitre que tout est agencé de telle façon qu'on a envie de TOUT acheter. Alors j'achète tout.
Du brie, du chèvre aux échalotes et à la ciboulette, 8 tranches de jambon de parme, des crevettes grises par kilos, des tubes de lait nestlé, des escargots surgelés, des rôtis de porc orloff, des avocats, des lingettes pour bébé, des démaquil'cils, des kleenex par centaines et j'en passe.

Le soir je suis allée boire un verre avec des blogueurs et j'ai fini avec un living et une merguez dans une petite crêperie qui donnait mignonnement des essuie-tout en guise de serviettes. Et nous avons parlé, parlé, parlé enfin surtout les filles jusqu'à épuisement du living qui nous accompagnait. Ce fut une chouette soirée. Avec ululements et tout et tout.

Dimanche Quasi Parf' et moi nous avons été bruncher. C'est-à-dire prendre un énorme petit dèj salé-sucré dans un café parisien. Voilà un bon plan dont Deedee aurait pu nous parler, un brunch à 19 euros au Musée des Arts et Métiers avec entrée au musée comprise. Bon il faut savoir qu'à moins d'être physicienne il y a de fortes chances pour que ce musée ne vous plaise pas mesdemoiselles, mais rassurez vous il passionnera certainement votre mâle testiculé. Pour nous il y a le brunch, ses croissants, ses salades de pâtes, ses oeufs pochés et son jus d'orange à se damner, pour les plus curieuses il y aura aussi quelques jolis objets très très vieux servant à mesurer le monde sous toutes ses coutures. Heureusement la visite est ponctuée de commentaires audio de grands inventeurs que l'on peut entendre grâce à de mignons combinés de téléphones où on ne peut qu'écouter.

Dimanche aprèm il faisait beau, j'ai pris le soleil sur un banc en goûtant le bonheur du printemps parisien qui pointe son nez. Je vivais un de ces petits moments magiques où on est seul avec soi-même et où on a besoin de rien. Le soleil réchauffe délicieusement, le vent chatouille le visage, il fait vraiment beau, on est bien, rien à prouver, rien à craindre. La sérénité.
Et quand j'ouvre les yeux je vois cet imbécile de Quasi Parf' un sourire niais, le visage à deux centimètres du mien, qui me regarde comme un merlan.
J'ai frôlé la crise cardiaque.
Ah les hommes, quel bande de ploucs.

M'enfin reconnaissons-le: un charmant week-end qui tient à trois cheveux.

Posté par Lallumette à 12:38 - Commentaires […] - Permalien [#]