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Blog de l'allumette

19 février 2008

Pfffff

Dieu que je déteste les gens qui critiquent la Saint Valentin. En général ce sont les mêmes qui ont critiqué le jour de l'an. "C'est commercial" blablabla "pourquoi se faire un cadeau ce jour là alors qu'il y a tous les autres jours de l'année" blablabla "c'est que du marketing" blablabla.

Evidemment que c'est commercial, bien évidemment même. Et alors? Pourquoi ne pas se faire un cadeau ce jour là EN PLUS des autres jours de l'année? Pourquoi est ce que tout le monde méprise ce jour là en particulier?

Vous vous rendez pas compte ou quoi que c'est absolument génial d'être en couple, et amoureux de surcroit?

Alors fêtez-ça bordel.

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12 février 2008

bonne nuit

Voilà plusieurs fois (bon ok deux fois, mais quelque chose qui se répète c'est important) que je fais un rêve singulier. Apprentis décripteurs de rêves ou adeptes de la psychologie de comptoir, ouvrez grand vos yeux.

Je rêve que j'emménage dans une maison très chouette, mais sans murs ni toit. Et cela ne me pose aucun problème. Je vois toutes les étapes de l'emménagement et généralement je suis très contente de m'installer dans cette maison. A aucun moment je ne m'offusque que l'intimité de mon foyer soit au vu de tous: je ne suis pas le moins du monde ébranlée par l'absence de barrières entre mon chez moi et l'extérieur. Je ne m'interroge pas du tout non plus sur le devenir de mon intérieur en cas de pluie, bref je suis heu-reuse d'emménager dans une maison sans murs, ni toit.

Quoi qu'est-ce?

8 février 2008

Merci mamzelle fraise

Voici les six choses/habitudes/tics non important de moi-même:

1: Je bouffe du beurre de cacahuète à la petite cuillère à longueur de journée, dans mon lit mais aussi là, au boulot. C'est ma nouvelle passion.

2: Je deviens une super experte de meetic. Chaque garçon que je rencontre souhaite aller plus loin avec moi, je dois être une bombe, ou toutes les autres sont moches. Malheureusement moi, personne ne me plait.

3: Mon grand-père est mort et je vais peut être avoir un héritage. Donc je vais peut être déménager de mon 15 mètres carrés sans cuisine. Et pourquoi pas aller dans le sud? Complètement changer de vie?

4: Ma douche est bouchée, au bout de deux minutes sous l'eau la totalité de la salle de bain est inondée, et pourtant j'ai essayé tous les déboucheurs liquides possibles.

5: Je ne met jamais de sous vêtements assortis, parce que je n'en ai pas. Aujourd'hui culotte jaune fluo HetM et soutif rose pâle HetM aussi. On est pauvre ou on ne l'est pas hein.

Et au lieu de demander à 6 blogueurs de s'y coller, je demande à 6 lecteurs:

Elsa, Scendrillon, Folen, Kmille, Fantomette et Romain

5 février 2008

les mois passents mais ne changent pas.

Des mois qu'on est séparé officiellement, des mois qu'on l'est pas du tout officieusement. L'horrible ex Quasi parf' a bien changé. D'amoureux transi qu'il fut la première des trois années de notre histoire il est devenu le goujat qui tient à moi mais n'envisage pas une demie seconde qu'on se remette sérieusement ensemble. D'ailleurs il n'envisage rien de sérieux tout court. Du sexe et de la rigolade. Comme si cette situation était effectivement infiniment drôle pour moi.

28 janvier 2008

La bonne nouvelle de la semaine

Jeudi à la salsa, j'ai appris que l'horrible-couple-hyper-heureux qui me gâchait tous mes jeudis soirs à force de complicité et autre mièvrerie s'est séparé. Joie et bonheur.
C'est fou comme le malheur des autres me rend heureuse.

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11 décembre 2007

Liste de mes rencontres depuis ma rupture avec l'ex Quasi Parf'

Au sortir de l'hôpital, et oui n'oublions pas que chez moi les ruptures me conduisent tout droit à l'hosto, j'ai rencontré ou plutôt re-rencontré un certain garçon que nous nommerons ici Coolman. Si vous suivez bien la première rencontre c'était quand j'étais encore avec Quasi Parf', c'était là: http://blogallumette.canalblog.com/archives/2007/04/16/index.html.
Et comme le hasard fait parfois bien les choses, en sortant de l'hôpital, fraichement célibataire mais loin d'être guérie, je suis tombée sur lui dans le Rer. Ni une ni deux, on est sortis ensemble. C'était ma première histoire après Quasi Parf'. Le soucis c'est que je prenais tellement de médocs à cette période que j'ai beaucoup d'absence et que je ne me souviens pas de tout un tas de choses. Impossible de vous dire si il était bon au lit ou pas, impossible de vous dire non plus combien de temps cette histoire a duré, peu de temps je crois, quelques semaines à peine. Je me souviens qu'on fumait beaucoup de joints, beaucoup trop. Et qu'il m'a quitté parce que je lui faisais peur.

Après il y a eu une brève aventure avec un pompier. Idem: très peu de souvenirs de tout ça. Quand on est shootée aux medocs on fait n'importe quoi et on se souvient plus. Avec le recul j'ai le souvenir qu'il était beau mais très con. On n'a pas couché ensemble fort heureusement. Et peu après qu'on ai cessé de se fréquenter cet imbécile m'a envoyé un texto en me demandant si moi OU UNE DE MES COPINES serait d'accord pour un plan cul avec lui. Sidérant. ça j'm'en souviens bien. Les mecs sont définitivement pas finis.

Puis il y a eu le Papa. Un mec de mon âge, plutôt beau, mais avec des lunettes, rencontré dans le Tgv. Il avait un fils de 3 ans. On est sorti ensemble un mois à peu près. C'était un type bien. Mais trop pris par son gamin. Et puis pas tellement d'attirance physique. On se faisait des restaus, des cinés, des crêpes après le ciné, mais ça n'allait guère plus loin qu'une franche camaraderie.

Après il y a eu les Meetics Boys. Juste deux à retenir sur la longue liste d'énergumènes rencontrés. Un qui ressemblait à un dandy, avec qui je suis allée trop vite. Après avoir passé une nuit avec lui je suis rentrée chez moi en larmes, effondrée. Quand je couchais avec lui je pensais à Quasi Parf' et je me retenais de pleurer. Mon Dieu que c'est glauque. Je me suis sentie salie alors que j'étais tout à fait consentante. Je ne l'ai jamais rappellé, je préfère oublier.
Le deuxième était un jeune chef d'entreprise, très sympa, très attentionné, nous avons passé d'agréables soirées mais voilà, pas envie d'aller plus loin. Je n'avais qu'une belle amitié à lui offrir et bien sûr, ça, ça n'intéresse pas les hommes. Tous des porcs.

Récemment il y a au mon pote de la salsa, un mec adorable avec qui j'avais plaisir à sortir danser. Mais voilà, je n'avais pas envie d'aller plus loin et je savais pertinemment que lui si. J'attendais le moment fatidique où il allait se dévoiler, et ce fut vendredi soir, en soirée salsa. Comment dire à un garçon qu'on apprécie sincèrement qu'on a pas envie de sortir avec lui? Qu'il n'y a pas de raisons, que c'est comme ça, c'est tout: pas envie. Bon évidemment ça l'a déçu, et comme prévu ses appels s'espacent. Je hais les hommes.

Et puis le petit dernier: un charmant jeune homme, infiniment séduisant, croisé dans le métro. On a échangé nos numéros et il m'a appellé. Le hic a commencé quand il s'est mis à parler. Déjà il a 23 ans, c'est bien jeune. Ensuite il parle aussi comme un jeune. Voire comme un jeune de banlieue. Pas mega évolué le type quoi. Une vraie déception celui-là. Et puis quand je lui ai fait comprendre à quel point je nous sentais différents il m'a EVIDEMMENT proposé un plan cul, vu qu'on se plait physiquement. Dégage imbécile. Comme si j'avais besoin d'un mec pour jouir.

Voilà. Que des échecs.

7 décembre 2007

des nouvelles du front

J'ai passé le week-end dernier à faire de la salsa. Béni soit mon psy qui m'a fortement poussé à me mettre à un loisir, et oui ça y est, tout est possible, je fais maintenant du sport, car la salsa, croyez moi, ça fait transpirer.
Et puis ça fatigue aussi, après un stage intensif de salsa à l'école de danse latine et tropicale dimanche dernier, j'étais tellement lessivée que mes muscles ne me portaient plus et je me suis délicieusement vautrée dans la cage d'escalier d'une de mes amies. J'ai dévalé une dizaine de marches sur le dos, à tel point que j'en ai eu le souffle coupé et depuis de merveilleux bleus un peu partout sur les fesses, mollets et le dos.

Quasi Parf' - enfin mon ex, parce que ce surnom ne lui convient vraiment plus - est en Inde. Et oui encore un. Pas qu'une inspiration mystique se soit subitement éprise de lui, non, il y est pour son boulot. Pour un mois. Oui oui UN MOIS. J'ose à peine vous dire dans quel état son départ m'a mis. Ne pas le voir pendant un mois c'était comme pas bouffer pendant un mois. J'ai bien chialé. Surtout qu'il ne me donne des nouvelles qu'avec grande parcimonie, me précisant bien "qu'on n'est plus en couple" quand je lui demande si par hasard il pourrait m'envoyer un petit mail tous les jours.
Les hommes sont tous des porcs, tous plus décevants les uns que les autres. J'aime encore ce garçon, mais je ressent pour lui également une immense haine, un immense mépris. Il m'a trahi, il m'a fait croire à de belles choses, je lui ai fait confiance et il a tout démoli. Je le croyais mieux que les autres. Il n'en est rien. J'ai tellement de rancoeur...

Ce soir je mate la star'ac devant une orgie de nouilles au gruyère avec une amie, puis je vais danser la salsa avec un pote de mon cours de danse. Demain aprèm je maudis les hommes avec une amie lyonnaise. Demain soir ce bon vieux Jeannot exilé en Normandie (mon ex qui m'a traumatisé en 2004) vient passer la soirée et la nuit à Paris avec moi, il va pouvoir encore une fois tromper la Grosse Dinde de la Farce, sa copine. Et dimanche je rencontre une lectrice.

Je survis quoi.

14 novembre 2007

Le quotidien insipide d'une célib à Paris

Hier j'ai dîné chez mes parents pour l'anniversaire de mon père. Ma soeur s'est heurtée avec ma mère pour une sombre histoire de carte postale non envoyée aux grand parents. Nous avons mangé de l'osso bucco et ma soeur m'a refilé des vieilles fringues à elle. Comme je n'ai pas d'argent je récupère souvent ses vieux habits dans des sacs qu'elle constitue pour la croix rouge. Evidemment c'est souvent des vêtements très années 80, mais je m'en fou, je ne me suis jamais intéressée à la mode, et piocher dans ses vieilles fringues me donne l'impression d'acquérir de nouvelles tenues.

Aujourd'hui j'ai enfin suivi le conseil de mon psy et je me suis inscrite à un cours de salsa débutant. L'avantage c'est que ça se situe à une seconde de chez moi, c'est pile à trois mètres de mon entrée, l'autre avantage c'est que ça me coute que 130 euros à l'année, vive la mairie de Paris, l'autre avantage enfin c'est que je vais enfin faire un sport moi qui n'en ai pas fait depuis à peu près 15 ans et enfin le dernier avantage c'est que mon psy va être fier de moi: je me suis inscrite à un loisir. Comme ça je pourrai enfin lui raconter autre chose que mes soirées devant la Star'ac et mes pleurs de regrets vis à vis de mon ex.

Vous n'êtes pas sans savoir que c'est les grèves. M'étant fait avoir la dernière fois, j'ai eu deux jours consécutifs de retirés sur ma paye parce que je n'ai pas pu me rendre au boulot. Cette fois-ci, organisée, j'ai bossé deux matinées en plus - n'oublions pas que je suis en mi temps thérapeutique - pour ne pas aller bosser aujourd'hui et demain. Quant à vendredi, je me fait emmener au boulot en voiture par un collègue. Sauf que du coup je suis obligée de faire les horaires de ce collègue. C'est donc à 6 heures du matin que je vais aller gaiement travailler ce vendredi. Peu importe ça me laissera mon après midi de libre.

Cet aprem je regarde la télé, je vogue sur le net dans un cyber café et je me suis inscrite au cours de salsa. J'ai les cheveux dégueulasses, une tête de zombie et un Presque Parf' qui n'est pas dispo pour me voir ce soir. Je prend sur moi, je ne pleure pas.
Rien d'autre de parfaitement inutile à vous raconter aujourd'hui.

13 novembre 2007

Je n'ai pas peur de dire que je vais mal. Je vais

Je n'ai pas peur de dire que je vais mal. Je vais mal avec haine et rancoeur. Je n'ai plus confiance dans le genre humain, les gens sont décevants, infiniment décevants. Je me suis trop investie dans mes histoires humaines, j'y ai cru sincèrement, comme un enfant fait confiance à sa mère. Ma vie m'a appris que j'avais fait les mauvais choix, qu'au lieu de miser sur les autres et de leur faire confiance j'aurai du miser sur moi. Je suis conne.
Il n'y a rien qui puisse changer la donne, je suis aigrie et il n'y a aucune solution.

Moi qui était si curieuse des gens, de leur histoire de vie, de leurs problèmes, de leurs secrets, maintenant je m'en désintéresse. J'ai tout perdu de toute façon. L'amour, l'amitié. Même mon boulot me gonfle. Je n'ai plus d'amour à donner. On m'a fait trop de mal ou bien est ce moi qui ai une propension à trop souffrir démesurément. Je ne sais pas et puis qu'importe. Il ne reste rien de la fille que j'étais avant. Aucun conseil ne m'est utile, aucune thérapie, rien ne m'aide, absolument rien.

12 novembre 2007

Il n'y a aucun avantage à être célibataire. On

Il n'y a aucun avantage à être célibataire. On s'endort seule, on se réveille seule, on porte les courses toute seule, on ne fait de dîner pour personne, on ne se fait pas belle, on ne raconte sa journée à personne, personne n'est là pour nous consoler quand on a le cafard, personne avec qui regarder des conneries à la télé, personne avec qui prendre le bain, rien.

Le célibat c'est écumer les rencontres meetic et revenir de chaque rendez-vous un peu plus désespéree. Les garçons rencontrés sont soit franchement bizarre, soit parfaitement désagréable, soit inintéressant. Je dois être trop difficile.

Mes soirées se résument en babysiting réguliers et squat devant la télé. Vive la Star'ac. Je m'emmerde.

Alors évidemment on se revoit. Assez souvent je dois dire. D'ailleurs on n'a jamais cessé de se voir ni de faire l'amour. Tu es là sans être là. Tu ne me regardes plus, je quémande des câlins que tu donnes avec parcimonie. Tu t'en fou de moi. L'amour est passé.

Et moi fébrilement je relis les anciens mails que tu m'écrivais du temps où tu me répétais sans arrêt combien j'étais belle et combien tu m'aimais. Je me fait du mal à relire tout ça. J'ai mal au ventre de lire ton amour révolu. Je me mord les doigts de t'avoir perdu.

J'ai 25 ans et j'ai l'impression que ma vie est finie. A 25 ans on ne fait plus partie des jeunes, on approche doucement de la trentaine, cette vie d'adulte sérieuse que je construit seule. Que je n'ai pas envie de construire d'ailleurs.

J'ai mal sans toi. Je ne veux plus vivre sans toi. J'en ai marre.

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